Kori LaDonna est professeure agrégée au Département d’innovation en éducation médicale de l’Université d’Ottawa. La Dre LaDonna a obtenu un doctorat en sciences de la santé et de la réadaptation de l’Université Western. Elle a effectué un stage de perfectionnement postdoctoral en formation médicale au Centre for Education Research and Innovation de la même université. Elle a mis sur pied un programme de recherche primé qui explore les éléments cachés ou négligés — notamment les facteurs socioculturels et expériences individuelles, comme l’épuisement professionnel, le syndrome de l’imposteur et la discrimination — ayant une incidence sur l’apprentissage, le développement professionnel et le bien-être des stagiaires et des médecins en exercice.   

Un autre volet de la recherche de la Dre LaDonna porte sur la participation significative de la patientèle à l’enseignement et à l’évaluation. Ses travaux, qui visent à exposer toute la complexité du rôle de promoteur de la santé, relient les deux volets, non seulement en explorant la promotion du point de vue des cliniciens, des cliniciennes, des stagiaires et des différentes patientèles, mais aussi en examinant les implications de la formation et de la mise en pratique d’une compétence à la définition variable, hautement subjective et potentiellement perturbatrice. Leader d’opinion dans ce domaine, la Dre LaDonna a été invitée à diriger un livre blanc du Conseil médical du Canada recommandant des pratiques exemplaires pour évaluer le rôle de promotion dans le cadre de la formation médicale prédoctorale au Canada. Elle est aussi membre du groupe d’experts CanMEDS 2025 sur la promotion de la santé.   

Adam Garber est professeur adjoint au Département d’obstétrique et gynécologie de l’Université d’Ottawa. Il y assume d’autres rôles : directeur adjoint de programme, directeur du programme de stages de perfectionnement en simulation, président du comité de compétence du Département d’obstétrique et membre du corps professoral au Centre de compétences et de simulation de l’Université d’Ottawa (CCSuO).  

Le Dr Garber a obtenu son diplôme en médecine de l’Université Western en 2010 et a effectué son stage de perfectionnement en obstétrique et gynécologie à l’Université d’Ottawa en 2015. En 2016, il a suivi un stage de perfectionnement en formation par simulation au Département d’innovation en éducation médicale au CCSuO, puis il a obtenu une maîtrise en éducation des professions de la santé de l’Université McMaster en 2017.  

Le Dr Garber s’intéresse aux techniques de simulation novatrices, à la formation en équipe et à l’expérience des patients et patientes. 

Simone Crooks est anesthésiologiste à l’Hôpital d’Ottawa et professeure adjointe au Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur de l’Université d’Ottawa. 

Elle est directrice de la formation par simulation au Département d’anesthésiologie et instructrice en simulation au Centre de compétences et de simulation de l’Université d’Ottawa. Elle a présenté des ateliers à l’échelle locale, nationale ou internationale sur des sujets relatifs à la formation par simulation, au débreffage et à la formation en équipe. Elle s’intéresse à la formation en équipes interdisciplinaires et interprofessionnelles.   

Aimée Bouka, MD, est médecin de famille en milieu rural et agente régionale de santé publique. Elle exerce en territoire gwich’in et inuvialuit (Inuvik, T.N.-O.). Avant de devenir médecin, elle a été membre de la Réserve des Forces canadiennes pendant plus d’une décennie. Elle a été également vice-présidente de la Section des résidents du Collège des médecins de famille du Canada. Durant son mandat, elle a dirigé la création d’un cadre conceptuel pour intégrer la santé planétaire à la médecine familiale et animé des discussions sur la lutte contre le racisme dans la formation en médecine de famille. Elle a également siégé au conseil consultatif de la Black Physicians’ Association of Alberta.  

Elle siège actuellement au conseil d’administration de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement et copréside le groupe d’expertise CanMEDS 2025 sur l’équité, la diversité, l’inclusion et la justice sociale. Elle s’intéresse notamment aux cadres antiracistes et antioppressifs en médecine ainsi qu’à l’environnement intersectionnel. Lorsqu’elle n’est pas mobilisée par sa famille, son travail, la promotion d’intérêts ou l’action militante, on peut la retrouver quelque part dans la nature. 

En tant que directrice générale et cofondatrice de Women in Global Health, Roopa Dhatt défend avec passion l’égalité des genres en santé globale. La Dre Dhatt est déterminée à s’attaquer aux questions de pouvoir, de privilège et d’intersectionnalité qui empêchent de nombreuses femmes d’occuper des postes de direction en santé. Elle travaille à créer des espaces pour que les femmes puissent faire entendre leur voix. C’est ainsi qu’en 2015, la Dre Dhatt a co-fondé Women in Global Health, une organisation qui compte aujourd’hui 46 chapitres dans plus de 90 pays. Du reste, elle pratique la médecine interne à Washington, D.C. et est professeure adjointe à l’Université Georgetown. 

En 2019, la communauté Apolitical a reconnu la Dre Dhatt parmi les 100 personnes les plus influentes au chapitre de la défense des intérêts à l’échelle internationale. Elle copréside le Carrefour sur l’équité entre les sexes du Global Health Workforce Network de l’OMS. 

La Dre Dhatt possède un diplôme de la Faculté de médecine de l’Université Temple. Elle a fait sa résidence en médecine interne et santé internationale à l’Université Case Western Reserve. 

James Maskalyk, urgentologue, auteur et enseignant humanitaire primé, travaille pour Médecins Sans Frontières. Il a aidé l’Université d’Addis-Abeba à créer la première cohorte d’urgentologues en Afrique de l’Est. Il a écrit deux livres à succès et a été rédacteur pour les revues Open Medicine et Canadian Medical Association Journal. Il est actuellement directeur — Mieux-être, à la Division de médecine d’urgence de l’Université de Toronto.  

 Chirurgien colorectal, Husein Moloo a su reconnaître le lien entre l’amélioration de la qualité et la santé planétaire, en tant qu’ancien vice-président, Amélioration de la qualité et sécurité des patients, au Département de chirurgie de l’Université d’Ottawa. Il est directeur de la santé planétaire à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et médecin responsable de la santé planétaire au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.  

Blair Bigham est un journaliste, chercheur et médecin primé qui a fait sa formation en médecine d’urgence et en soins intensifs à l’Université McMaster et à l’Université Stanford. Il a été boursier en journalisme mondial à la Munk School of Global Affairs et chercheur associé à l’Hôpital St. Michael’s. Ses travaux ont été publiés dans des journaux, des magazines, des bulletins de nouvelles, des balados et des revues médicales. Il est également coanimateur du balado du Canadian Medical Association Journal (CMAJ Podcast) et rédacteur en chef adjoint chez healthydebate.ca, où il est responsable du volet de l’enseignement sur la promotion des intérêts. 

Tous les jours, le Dr Bigham est témoin de la relation entre la richesse et la santé. Il rapporte les histoires méconnues de personnes qui reçoivent des soins, des prestataires des soins de santé et des systèmes qui les aident ou les laissent tomber. Son premier livre, Death Interrupted : How modern medicine is complicating the way we die, publié l’année dernière, est un succès de librairie dans tout le pays. 

Najma Ahmed est vice-présidente de l’Éducation au Département de chirurgie de l’Université de Toronto et professeure de chirurgie. Elle exerce un leadership visionnaire lorsqu’elle forme des stagiaires de tous les niveaux — des études préliminaires en médecine jusqu’au stage de perfectionnement — et elle assure une orientation vers la réussite professionnelle auprès du corps enseignant en chirurgie.

La Dre Ahmed a inspiré confiance dans son rôle de chirurgienne en chef à l’Hôpital St Michael’s, particulièrement durant la pandémie de COVID-19. Sa pratique clinique est axée sur la chirurgie en soins de courte durée, la traumatologie et les soins intensifs. De 2008 à 2018, elle a été directrice du programme de résidence en chirurgie générale.  

Les activités d’érudition de la Dre Ahmed portent sur les heures de travail et le bien être des résident·es, l’application à la formation en chirurgie d’un référentiel fondé sur les compétences, ainsi que la prévention de la violence armée. La Dre Ahmed a été examinatrice et éducatrice clinicienne au Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. 

OmiSoore H. Dryden, Noire queer, professeure agrégée, est titulaire de la chaire James R. Johnston d’études sur les Noirs du Canada à la Faculté de médecine de l’Université Dalhousie. Elle est aussi directrice intérimaire du Black Studies in STEMM Research Institute nouvellement établi à l’université, et codirigeante de l’organisation nationale Black Health Education Collaborative. La Dre Dryden participe à des travaux d’érudition et de recherche interdisciplinaires sur les sujets suivants : les communautés noires LGBTQI; les systèmes de don de sang au Canada; le racisme envers les Noirs dans les soins de santé; la formation médicale; et le contenu des programmes d’études en santé des Noirs.  

La Dre Dryden a publié un recueil d’essais intitulé Disrupting Queer Inclusion : Canadian Homonationalisms and the Politics of Belonging. Elle est membre du Comité consultatif externe contre le racisme des IRSC, du Black Feminist Health Science Studies International Collective et du conseil d’administration de la Health Association of African Canadians. En outre, elle a coprésidé l’Association d’études noires canadiennes.  

Randi George est Wet’suwet’en (Première Nation) et elle est née et a grandi dans la réserve du village de Hagwilget, dans le nord de la Colombie-Britannique. Elle est membre du clan Gitdumden (ours) et appartient à la maison Kaiyex Weniits. Du côté maternel, elle est d’origine métisse de Meadow Lake, en Saskatchewan. Elle est actuellement directrice résidente de l’Association des médecins autochtones du Canada, et elle sera toujours la fière petite-fille d’un grand-parent ayant survécu aux pensionnats indiens, ainsi que la petite-fille, la fille et la nièce de survivant·es d’hôpitaux indiens et d’externats indiens. 

La Dre George a obtenu son diplôme en médecine à l’issue du Programme médical du Nord de l’Université de la Colombie-Britannique en 2020, et elle en est actuellement à sa quatrième année de résidence en psychiatrie. Elle s’intéresse particulièrement à la manifestation des traumatismes d’enfance et des traumatismes intergénérationnels, ainsi qu’à la résilience et au pouvoir de guérison des nations, des cultures et des communautés autochtones. Elle se passionne pour la formation et la prise de position au sein de la communauté médicale. Elle raconte la colonisation des Autochtones et le racisme qu’ils ont subi dans le contexte de la médecine, ainsi que l’incidence de ce phénomène sur leurs interactions avec le système médical, et explique comment rendre l’environnement plus sûr pour les patient·es comme pour les médecins.  

Médecin de famille à East London, en Angleterre, Jeeves Wijesuriya, est conseiller clinique pour le programme d’immunisation du National Health Service, président de BMA Charities et administrateur de la Healthcare Workers’ Foundation, en plus de siéger au comité consultatif de Patient Safety Watch. En outre, il possède une maîtrise en éducation médicale et il est directeur, Réseaux, à l’Association for the Study of Medical Education (ASME). De 2016 à 2019, il a été président du Junior Doctors Committee à la British Medical Association. 

Stanley J. Hamstra est professeur à l’Université de Toronto et professeur auxiliaire à la Feinberg School of Medicine de l’Université Northwestern de Chicago.  

Avant de se joindre à l’Université de Toronto, M. Hamstra était responsable de la recherche sur les jalons de l’Accreditation Council for Graduate Medical Education des États-Unis. Son travail visait la progression des résident·es et l’admissibilité à la certification. En outre, il collabore avec des associations de médecins spécialistes et des organisations de directeurs de programme et de certification des spécialités. Ses recherches portent sur la formation médicale en général, notamment l’évaluation des compétences dans les programmes de résidence, ainsi que la conception d’appuis administratifs pour l’érudition pédagogique dans les centres de santé universitaires.  

Le professeur Hamstra a également enseigné à l’Université du Michigan, à l’Université d’Ottawa et au Département de chirurgie de l’Université de Toronto. De plus, il collabore étroitement avec le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada à la rédaction de politiques pour appliquer l’approche par compétences à la formation médicale postdoctorale. 

La Dre Ruth Mitchell est une neurochirurgienne pédiatrique et chercheuse en médecine établie à Sydney, en Australie. Elle est l’une des figures de proue du mouvement antinucléaire, et elle prend position en faveur de la diversité et de l’inclusion dans les domaines de la chirurgie et des sciences. Elle est la première femme à occuper la présidence du conseil d’administration de l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW). 

Elle participe à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) depuis sa création en 2007. Ses travaux ont contribué à la négociation du traité sur l’interdiction des armes nucléaires de 2017, lequel a valu le prix Nobel de la paix à l’ICAN la même année. Les Nations Unies ont signé ce traité mondial, qui est entré en vigueur en 2021. La Dre Mitchell a déjà présidé le conseil d’administration d’ICAN Australie et en est actuellement membre. 

La Dre Mitchell a à cœur de renforcer le mouvement mondial pour la paix et de veiller à ce que le travail des médecins s’inscrive résolument dans une démarche antiraciste, féministe, décolonisatrice et écologiquement durable.  

Elle a siégé au conseil du Royal Australasian College of Surgeons pendant sa formation, où elle a pris position contre l’intimidation et le harcèlement sexuel et fait la promotion de la diversité et de l’inclusion. 

La plénière de clôture est nommée en l’honneur de la Dre Maria Elizabeth Montaño Fernández, militante indéfectible des droits des personnes LGBTQ2S+ qui a laissé un impact permanent sur la communauté de la CIFR.

À la CIFR 2019, elle avait partagé son expérience en tant que médecin et éducatrice transgenre au Mexique. Replongez-vous dans cet inspirant débat. (Note : Cette vidéo n’existe qu’en anglais.)

En juin 2020, elle a été trouvée morte à Morelos, au Mexique. En 2021, la plénière de clôture a été nommée en sa mémoire pour honorer ses efforts de promotion des droits de la personne et son héritage de militante des droits de la communauté LGBTQ2S+.

Jillian Horton est professeure agrégée de médecine interne au Centre des sciences de la santé et à l’Université du Manitoba. Diplômée de l’École de médecine Michael G. DeGroote, elle a fait sa résidence et son stage de perfectionnement en médecine interne générale à l’Université de Toronto. La Dre Horton a effectué un stage longitudinal en enseignement de la pleine conscience à l’Université de Rochester et une formation en direction du bien-être à l’Université Stanford.  

Elle rédige régulièrement des articles de médecine et de culture médicale publiés dans le Los Angeles Times, le Globe and Mail, le Toronto Star, Maclean’s et divers fils de presse américains. Elle anime la nouvelle série « Arts, Medicine & #Life » au Centre national des Arts à Ottawa, ainsi que la série de vidéos « Conversations avec Jillian » du Collège royal. En avril 2020, l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) a décerné à la Dre Horton le prix d’humanisme AFMC – Gold pour sa contribution nationale dans le domaine de la compassion en soins cliniques et son leadership au chapitre des sciences humaines en formation médicale. Son premier livre, We Are All Perfectly Fine: A Memoir of Love, Medicine and Healing, est un succès à l’échelle nationale.